Les frères louis et constant Gendry

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Louis Gendry est né le 4 octobre 1894 à Cossé-le-Vivien. Classe 1914 affecté au 23e régiment d'infanterie colonial.

Blessé le 2 juillet 1916 à Becquincourt. Mort pour la France le 3 août 1916 à l'hôpital 13 à Marcelcave dans la Somme.

Une attaque à laquelle prend part le 1er CAC doit débuter en juillet 1916.

Extrait de l'Historique du 23e RIC :

 

L'attaque est déclenchée le 1er juillet. Au cours des journées précédentes, de nombreuses patrouilles, même en plein jour, ont vérifié l'achèvement des destructions. Le régiment a pour premier objectif les villages de Dompierre et de Becquincourt. Le deuxième objectif est la seconde position allemande, éloignée de la première d'environ 2 kilomètres et formant courtine entre les villages d'Herbécourt et d'Assevillers. L'attaque est menée par les 1er et 2e bataillons formés en quatre vagues d'assaut.

A 9H30, la première vague franchit les parapets et, dans un ordre parfait, s'élance sur la position ennemie. Ne subissant que de faibles pertes, cette vague, suivie par la 2e et la 3e, occupe les premières lignes ennemies, puis s'empare du village de Dompierre, en totalité. La progression vers Becquincourt continue, les hommes sont merveilleux d'entrain, tous les mouvements d'unités sont exécutés comme à une parade. Le second village est enlevé et aussitôt organisé. L'artillerie

continue à concentrer son feu sur la seconde position ennemie. A 15 heures, le régiment, dont toutes les unités sont bien en mains de leurs chefs respectifs, reprend sa progression; puis, sous un feu violent de mousqueterie et de mitrailleuses, il continue sa marche en bon ordre. A 300 mètres de la position, la progression se fait par bonds; les unités de tête parviennent à s'infiltrer, malgré le feu nourri de l'adversaire. A 19 heures, le régiment est maître de la position. Des barrages sont établis au nord et au sud, les régiments voisins n'étant pas parvenus sur le second objectif dans cette première journée. Les contre-attaques pendant la nuit et la matinée du 2 juillet sont aisément repoussées. A 13h30, l'ennemi débouchant de Flaucourt en petites colonnes à travers champ, se porte à l'attaque de nos positions. Notre feu de mousqueterie et de mitrailleuses très meurtrier n'empêche pas cependant l'ennemi de progresser au nord et au sud, il redouble d'efforts pour déborder nos barrages; la situation devient critique. Une contre-attaque à la baïonnette sur le terre plein est exécutée, le capitaine DEFER et le lieutenant LOUIT, devant le danger, se sont élancés les premiers, entraînant vigoureusement leurs hommes; le premier est blessé grièvement, le second est tué dans un corps à corps. L'attaque est repoussée, le tir, maintenant très précis de notre artillerie, achève la déroute de l'adversaire. Nos pertes sont assez sérieuses à la suite de cette attaque.”

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Constant Gendry est né le 17 janvier 1893 à Cossé-le-Vivien. Classe 1913. Affecté au 9e régiment de cuirassiers. Mort pour la France le 23 mars 1918 au Bois des Frières dans l'Aisne.

Initiallement destiné à relever les anglais de la 18e DW, le 9e cuir est lancé dans la bataille en pleine confusion.

Le régiment est alors engagé dans une contre-attaque en vue de dégager la gauche de la 125e DI.

 

 

 

 

Fond de carte extrait SHD Terre 26 N 427

 

 

 

La situation matérielle n'est guère favorable. Le ravitaillement n'a pas été apporté. Les hommes ont sur eux leurs cartouches réglementaires, mais n'ont ni grenades, ni fusées-signaux, ni appareils de liaison/téléphone. Par contre, ils progressent à travers champs avec un sac lourdement chargé.

La préparation d'artillerie par la 125e DI est nettement insuffisante. Les mitrailleuses allemandes sont intactes.

L'objectif est la Maison du Garde et la lisière est du Bois des Frières.

A 17h40, le 1er bataillon s'élance à l'attaque. Malgré un feu intense, l'attaque progresse dans la clairière nord de la côte 104. Mais la gauche faiblit sous l'effet d'une contre-attaque. Le bataillon est obligé de revenir à la lisière ouest.

Le 3e bataillon ne peut déboucher des bois. Le 2e bataillon est débordé par les deux ailes vers 18h15.

Les pertes sont sérieuses et les munitions manquent.

Le colonel donne alors à son régiment l'ordre de se replier pour éviter d'être encerclé.

 

 

Sources:

 

- Historique du 23e RIC

- JMO SHD Terre série 26 N

 

 



25/07/2011
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